Concours de la Grande librairie, des élèves se préparent.

Concours de la Grande Librairie, des élèves de 5ème du collège Gérard Gaud à Bourg-lès-Valence se préparent.

Et parce que la lecture à voix haute est un cheval de bataille de Fréquence Lire, l’association a été sollicitée par une enseignante afin de venir lui prêter main forte. Mais surtout pour apporter un autre regard aux élèves, une autre approche avec un autre angle de vue, et peut-être une petite parenthèse pour leur permettre de se détacher de leur environnement scolaire.

Un groupe d'élèves de cinquième assis autour d'Anne-Marie qui els écoute un par un.
Un groupe d'élèves prix en charge par Daniel. Chacun est invité à lire l'extrait qu'il a choisi.

Anne-Marie DUMAS, Olivia RENY et Daniel SALLES, tous trois membres de Fréquence Lire, ont donc pris le chemin du collège Gérard Gaud ce mardi 19 janvier. Ils y ont rencontré deux classes de 5ème. Et ont pris en charge six groupes de 8 à 10 élèves pour leur faire part de leur expérience de la lecture à voix haute, et écouter chacun des enfants un par un.

Anne-Marie est donneuse de voix à la Bibliothèque Sonore de Valence. Olivia intervient auprès des enfants dans le cadre de l’association Lire et faire Lire. Et Daniel a été professeur de lettres classiques, et documentaliste.

Concours de la Grande Librairie, vu par François Busnel

Imaginé par son présentateur François Busnel, le concours « Si on lisait… à voix haute ? » offre une scène ouverte à douze lecteurs. Des lecteurs sélectionnés parmi 140 000 collégiens et lycéens. Un jury de spécialistes désigne le plus talentueux. Et cela au terme d’une finale où les candidats revisitent certains des plus beaux textes de la littérature.

François Busnel : « La lecture à haute voix me paraissait un peu oubliée, alors qu’elle est absolument capitale et décisive. On lit beaucoup dans sa tête, de manière solitaire, ce qui est très bien. Alors que la lecture à voix haute permet de s’évader en se libérant de sa timidité, de ses peurs et du regard que les autres portent sur vous. Lorsque vous lisez dans votre tête, vous n’entendez pas la musique des mots. Or, à voix haute, le même texte prendra une saveur encore plus forte. Et c’est ainsi que l’on peut voir la différence entre un écrivain et un grand écrivain, dont le récit sera ainsi sublimé. C’est pour cela que je me suis dit qu’il fallait imaginer ce concours. Il démontre que la lecture donne certaines armes naturelles pour affronter le réel. » – (Source : France Télévisions)

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Quelques conseils parmi d’autres pour la lecture à voix haute

  • avoir une bonne respiration, et penser à respirer en tenant compte de la ponctuation. Car il faut rythmer le texte ;
  • oublier le résultat à produire, et rester très près de l’émotion première ressentie ;
  • on peut être lent. Au contraire, il ne faut pas avoir peur du silence.  Mais plutôt l’incarner. Utiliser les émotions pour varier les  intonations mais tenir l’émotion. Car lire à voix haute, c’est faire de la musique ;
  • se poser et envoyer sa voix pour que la voix porte. Pour cela, éviter de baisser tête et viser un point ;
  • attention aux liaisons : ni trop, ni trop peu ;
  •  comprendre l’intention de l’écrivain. Et savoir ce que veut dire chaque mot d’un texte : on ne peut lire un texte bien si l’on n’en comprend pas le sens ;

Pour plus de conseils, se rendre  📌 ICI 📌


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