Cultur&Vous


Lecture musicale de textes de Kenzaburô Ôe – 04/04/2018

Frise logo Fréquence Lire

Mayumi nous a rapporté du Japon la musique et la langue de son enfance. André nous la fait vivre en français.

Mayumi et André Leenhardt ont choisi pour nous  des textes extraits de deux livres « Une famille en voie de guérison » et « Notes de Hiroshima » de Kenzaburô Ôé, Prix Nobel de Littérature. (Voir l’article de Libération à ce sujet)

Des pièces de musique, composées par Hikari Ôé, fils de l’auteur, accompagneront cette lecture.


Finalement, le public est venu nombreux : une centaine de personnes.

Un public ému par les lectures autour de Kenzaburõ Ôé, Prix Nobel de Littérature. Un auteur « qui, avec une grande force poétique crée un monde imaginaire où la vie et le mythe se condensent pour former un tableau déroutant de la fragile situation humaine actuelle. » (Source : site officiel de la fondation Nobel, 1994). Un temps fort. Plein de délicatesse et d’émotion. Un temps durant lequel ils nous ont fait découvrir comment le handicap de leur fils Hikari a nourri l’élan créatif de l’écrivain.  

Kenzaburô Ôé

« Né en 1935 dans un hameau ancestral d’une petite île du Japon encore couverte de forêts, Kenzaburô Ôé appartient à la génération qui subit de plein fouet la capitulation de son pays au terme de la Seconde Guerre mondiale. Quittant son île natale, il s’installe à Tokyo, petit provincial égaré à l’accent incompréhensible, pour étudier la littérature française. Et déjà, il donne ses premiers écrits.

Un parcours singulier…

Son parcours personnel singulier est indissociable d’une œuvre d’une ampleur et d’une variété saisissantes. Une oeuvre où peuvent se lire en filigrane tous les combats, les défis et les contradictions qui ont émaillé l’histoire du Japon. Des bombardements atomiques à la catastrophe de Fukushima.

… Fait de convictions…

La violente formation nationaliste endurée à l’école, qui dès l’enfance a préparé Ôé à mourir en héros au combat, sacrifié à un empereur divinisé, la mort de son père durant les derniers mois de la guerre, le drame de Hiroshima, la naissance de son fils gravement handicapé sont autant de situations traumatisantes qui nourrissent son œuvre. Il transforme sa propre souffrance en expression de la condition humaine. Et s’engage en faveur des minorités, des faibles, de ceux qui cherchent le salut dans un monde absurde. En s’opposant au Pouvoir et surtout à l’Atome. Depuis la catastrophe de Fukushima en 2011, il apparaît plus que jamais comme une conscience mondiale, un défenseur de la Nature en perdition. Le prix Nobel de littérature lui a été décerné en 1994. » (Source : Gallimard)


Facebooktwitterpinterestlinkedinmail