Maudites comédies : Robert Piccamiglio au lycée Montesquieu


Françoise Maimone, trésorière adjointe de Fréquence LireMaudites comédies, Robert Piccamiglio, éditions Encre et lumière.

« C’est avec l’envie de toucher, d’émouvoir lycéens et enseignants que nous avons choisi de leur offrir ces paroles. Des paroles pleines d’humanité, de poésie et d’humour. Des paroles qui nous concernent tous. Et plus particulièrement les travailleurs d’usine qui sont souvent les oubliés d’un monde sans reconnaissance, celui du travail. »

Françoise Maimone

Françoise Maimone et Robert Piccamiglio lui-même se donneront tout entier. Dans le silence des machines au repos. Pour faire entendre cette écriture pleine de vie accrochée durant 30 années à l’usine de métallurgie.

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Maudites comédies, Robert Piccamiglio et Françoise Maimone aux commandes

Photo de Robert Piccamiglio - Maudites comédies, Robert Piccamiglio invité au lycée Montesquieu de Valence
Robert Piccamiglio

« Souvent, les rencontres hasardeuses provoquent des moments riches d’humanité et d’incroyables réalisations. Des réalisations loin de toutes normes imposées par la « sphère » culturelle. »  –  F.Maimone

C’est ainsi que se tiendra la lecture musicale à partir des Maudites comédies (Encre et lumière éditions). Dans ce lieu insolite qu’est l’atelier de métallerie du Lycée professionnel Montesquieu de Valence.

Un rendez-vous qui aura lieu le 12 décembre 2019 à 18h15, avec Robert Piccamiglio.  Et avec Françoise Maimone, femme de théâtre qui ne cesse de bourlinguer dans des campagnes ou autres lieux. Bien loin des  « paradis » culturels.  Et ce, afin de transmettre quelques paroles nourricières. Là où elles ne peuvent aller et être entendues.


Maudites comédies, Robert Piccamiglio invité au lycée Montesquieu de Valence : affiche de l'événement

Alors, c’est avec quelques extraits de ces Maudites comédies, ces chroniques des années d’usine, que Robert et Françoise ont souhaité pénétrer au cœur du lycée. Dans l’atelier de métallerie, au milieu des outils et machines diverses.

Couverture livre Maudites comédies

« Afin que cette parole de Robert Piccamiglio résonne et fasse entendre des épisodes de vie au sein d’espaces où la tôle, le métal et la ferraille se travaillent dans un bruit d’enfer. »  –  F.Maimone

“C’est la pluie du printemps ou de l’automne, un brin nostalgique qui s’étale tout en pudeur dans les allées encombrées des ateliers, où l’on marche inconscient, chaussé de grosses chaussures de sécurité que l’usine nous offre généreusement…”  –  Robert Piccamiglio

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Et pour que la parole soit entendue dans toute la beauté de son vécu, le compositeur et pianiste Gérard Maimone interprétera ses petites mélodies nées dans les bas-fonds de son imaginaire.


Deux associations pour une même cause.

L’association Fréquence Lire apporte tout son enthousiasme, son plaisir du partage et son goût pour la littérature à l’organisation de cette soirée littéraire et musicale.logo AFDET

L’AFDET (Association Française pour le Développement de l’Enseignement Technique), partenaire depuis de nombreuses années des actions du lycée Montesquieu, s’associe également à cette manifestation. Et elle offrira la collation à l’issue de cette représentation.


Pour aller plus loin…

En savoir plus sur le livre de Robert Piccamiglio ┃ Albin Michel

« La pluie et le froid du petit matin, l’odeur entêtante de la machine à café, la lenteur du jour ouvrable, l’attente du week-end et des congés, les photos de filles à poil que l’on regarde pour penser à autre chose… L’usine dont nous parle Robert Piccamiglio n’est pas celle des journalistes, des sociologues ou des patrons. Ni même celle des « travailleurs », comme disent les leaders syndicaux. C’est un espace immense et hostile. Qui dévore le tiers de la vie d’un homme, une zone de bruit, d’angoisse et d’ennui, où il va falloir chaque jour se battre, attendre, rêver peut-être…
Ces pages de solitude, de révolte, de secrète affection aussi, évoquent un monde totalement inconnu de la plupart d’entre nous. Parce qu’il n’arrive presque jamais, à cause du bourdonnement des machines et de la fatigue, qu’un ouvrier devienne écrivain. »

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« Né en 1949 à Annecy en Haute-Savoie, Robert Piccamiglio vit  en Haute-Savoie. Au retour de son service militaire (« soldat indiscipliné et réfractaire aux ordres » selon la hiérarchie militaire), Robert Piccamiglio débuta une « carrière à l’usine » comme ouvrier métallurgiste. Il y restera 33 ans. Elle coïncide avec un énorme travail d’écriture. Pas moins de 44 livres seront publiés, mais également des poésies, théâtre, récits ! À ne pas douter que cet « ouvrier trop individualiste et indiscipliné » (selon l’encadrement de son usine) dont l’oeuvre riche et profuse et à l’écriture nerveuse, rapide, entreprenante et impatiente, fait partie de ces écrivains qui ont de la matière à écrire et des choses à dire! »  –  (Source Babelio)

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